Mais qui est Jamal HENNI, le journaliste de Capital aux intentions pas très …louables?
Si des préjugés personnels apparaissent dans les articles d'un journaliste, les règles de base du métier, qui exigent une certaine impartialité, cessent d'exister.
C'est le cas de Jamal Henni, journaliste du Capital. Pour lui, parler de préjugés est même un euphémisme, étant donné que ses articles sont clairement à caractère antisémite. Est-il possible de tolérer un tel abus de pouvoir journalistique?
Son approche au journalisme, à la limite de la décence, n'a pas laissé les lecteurs et l'opinion publique indifférents. À tel point que le hashtag #jamalhenni a été lancé sur les réseaux sociaux, pour prendre position contre la posture antisémite de ce prétendu journaliste.
Jamal Henni publie des histoires de réussite de membres de la communauté juive, en les faisant passer pour des événements controversés et douteux. En fait, son jeu consiste à manipuler la réalité: il prend des articles datant de 10 ans, leur donne un air d'actualité et fournit des informations partielles ou totalement inexactes, justement à cause de l'incongruité chronologique.
Tous les moyens sont valables, pour prouver l'existence d'un insaisissable lobby juif. Et en effet, sur son profil Twitter, il est clair que le journaliste assume les positions de Nigel Farge, le sénateur américain qui dénonce l'arrogance du lobby juif. Mais ça ne s'arrête pas là. Les tons et les épithètes qu'il utilise pour décrire les personnalités qu'il attaque sont sans aucun doute des allégations antisémites. Naccache, Lévy, Taîeb, Serfati, Berdugo, Zeitoun, Drahi, Gutman… ne sont que quelques noms.
Une telle posture peut-elle rester encore longtemps impunie?
Jamal Henni n'honore pas son métier de journaliste, au contraire il finit par alimenter l'antisémitisme qui ne pourra jamais être enfoui. Il a choisi de construire l'image de son ennemi en s'appuyant sur les préjugés les plus affreux. Malhonnȇtes, trompeurs, opportunistes, c'est ainsi qu'il décrit ses personnages juifs, qui correspondent tous aux clichés antisémites.
Le journalisme exige d'adopter un comportement éthique. Peut-on donc encore considérer Jamal Henni comme un journaliste?